Pendant deux jours, les participants ont pu échanger avec des représentants officiels des institutions communautaires, des chercheurs renommés, des représentants de réseaux européens. Au coeur des discussions : la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs, la qualité des emplois, le développement de l'économie sociale en Europe... Et un constat : les partenaires sociaux de l'ESS en France sont trop peu représentés à l'échelle européenne. Pourquoi ? Devraient-ils l'être ? Sous quelles formes ? Dans quels buts ?

Ce sont toutes ces questions qui ont été débattues pendant deux jours. Du comité d'entreprise européen (CEE) au dialogue intersectoriel, toutes les options ont été abordées. L'expertise des différents intervenants a également permis de prendre toute l'ampleur de l'enjeu : si le dialogue social intersectoriel a perdu de sa vigueur, plusieurs résultats ont pu être obtenus par d'autres biais. Le niveau sectoriel a été, à ce niveau, particulièrement dynamique. Or, si 44 secteurs sont actuellement représentés, de nombreux n'existent toujours pas, comme celui des services sociaux.

Les nombreuses études menées par l'agence européenne Eurofound ont démontré l'intérêt pour les partenaires sociaux nationaux d'être représentés au niveau communautaire. Certains secteurs ont un tel poids sur le marché européen que cette dimension sectorielle a plus de poids que les relations industrielles dans chacun des pays...

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