Aux urnes citoyen.ne.s - Newsletter Participation citoyenne 04/19
Ne faites pas l’erreur de penser que votre vote sera inutile ! Nous, européen.nes, allons de moins en moins voter, et pourtant, nous le devons. S’il existe en effet de multiples manières de faire entendre sa voix en 2019, élire nos représentant.es reste un devoir citoyen qui, au minimum et osons l’espérer, évitera aux populismes et aux extrêmes de gagner encore un peu plus de terrain.
Le 26 mai, les européen.nes sont appelé.es aux urnes. L’occasion de faire entendre nos revendications. Mais en France, un récent sondage montre que seulement 42% des Français et des Françaises se disent intéressé.es par ce scrutin. Ce taux serait par ailleurs particulièrement bas chez les jeunes, chez les employé.es et les ouvrier.ères et dans les zones rurales. Pas si étonnant quand on constate que lesinégalités entre les citoyen.ne.s européen.ne.s ne cessent de croître, accentuant davantage le fossé entre les plus riches et les plus pauvres.
Oui, la société civile se mobilise. Nous l’avons vu. Des marches citoyennes, des grèves ou des actions de boycott et de désobéissance civile voient le jour partout en Europe. Les citoyen.nes en ont marre.
Marre d’être pris pour des con.ne.s, marre d’avoir l’impression de lutter seuls face aux problèmes de tous. Si nous devons prendre conscience de la force de nos revendications et de nos actions, notre pouvoir d’action passe également par les élections.
Alors que l’Europe sociale peine à s’imposer face aux diktats du profit et de l’économie, à l’heure de la plus grande crise environnementale de ces dernières décennies, il est temps d’inverser la tendance afin que nos représentant.e.s se battent et œuvrent au quotidien pour le bien de notre planète et de ses citoyen.nes. Il est temps d’être soutenu. Il est temps que les politiques se montrent aussi courageux que nous. Il est temps d’élire ces hommes et ces femmes qui marcheront à nos côtés pour plus de justice sociale et climatique.
Ne faites pas l’erreur de penser que votre vote sera inutile…
Solidairement vôtres,
Marie Schuller et Denis Stokkink